En 1846, Jean-Benoit Désiré Cochet, célèbre archéologue français d’origine normande, publie « Les Églises de l’Arrondissement du Havre » dans lequel il évoque la chapelle du château dans les termes les plus flatteurs:

« Nous avons admiré avec un plaisir bien vif les chapelles des châteaux de Blois, d’Amboise et de Chenonceaux, et nous ignorions que dans notre propre patrie, sur les bords de cette Seine qui nous a vu naitre, se trouvait une petite merveille digne en tout point de leur être comparée, digne peut-être de l’emporter sur elles.»

Dans ce texte (lire le texte complet), avec force de détails, l’Abbé Cochet s’extasie face à l’incroyable état de conservation des ornements de la chapelle. La même stupeur frappa la famille Boudier lorsqu’elle découvrit plus d’un siècle plus tard les vitraux intacts soigneusement protégés dans la cave du château. Les autres ornements auxquels l’abbé fait allusion dans ce recueil – le bénitier, la pavage en terre cuite, la piscine, les lambris en bois de chêne, les sculptures – sont, eux-aussi, toujours intacts.